03-06 JUILLET 2025 - Le Mans
Ambiance unique, parfum d'essence d'époque, chronos d'antan et salutations émerveillés.
Le Mans Classic 2025 a une fois encore tenu ses promesses, rassemblant plus de 238 000 spectateurs autour de ce rendez-vous désormais incontournable.
Durant tout un week-end, la magie du circuit des 24 Heures du Mans a fonctionné, transformant l'asphalte en théâtre de mémoire vivante.
Au cœur de cette effervescence, l'écurie Classic Événements a marqué les esprits par sa présence à la fois discrète et affirmée, sportive et chaleureuse, pilotée par l'énergie intacte de Philippe Vandromme, entrepreneur passionné… et toujours pilote.
Classic Événements, c'est avant tout une manière de vivre la course.
Loin des postures et des apparences, ici on conjugue l'exigence du sport automobile à un certain goût de la transmission et du partage. Deux voitures mythiques défendaient les couleurs de l'équipe cette année : une Ford GT40, confiée à un trio de pilotes d'exception — Philippe Vandromme, Cyril Despres, quintuple vainqueur du Dakar, et Jean-Pierre Gagick, journaliste automobile et présentateur de l'émission Automoto sur TF1 — et une Lola T70, emmenée par Paul Belmondo, fidèle de Classic Événements, qui compte dix participations aux 24 Heures du Mans et une demi-douzaine au Mans Classic, aux côtés d'Antoine, copilote engagé et passionné.
Le Mans Classic, ce n'est pas seulement la course.
C'est un voyage dans le temps.
C'est l'élégance de voitures qui semblent sorties d'un film d'époque, l'effervescence de paddocks peuplés de mécanos en bleus d'atelier, et cette atmosphère de fête où se croisent des collectionneurs, passionnés et curieux dans une ferveur commune.
Les invités de Classic Événements ont vécu ce week-end avec une intensité rare, bénéficiant d'un dispositif exceptionnel : deux loges d'accueil, l'une en bord de piste, au plus près de l'action, l'autre perchée au-dessus des stands, offrant une vue imprenable sur le ballet incessant des voitures et des mécanos.
Dans les deux, un service traiteur raffiné a permis de goûter à la gastronomie dans un écrin de confort, tout en gardant les oreilles pleines du grondement des V8. Grâce à cette configuration, les invités ont vécu une triple expérience : immersion totale dans l'univers du Mans Classic, confort absolu des loges, et moments privilégiés avec les pilotes.
Ce week-end n'aurait pas été complet sans la présence de visages familiers.
En plus de Jean-Pierre Gagick, qui conciliait pilotage et échanges avec les partenaires présents, Jacques Laffite, ancien pilote de Formule 1 et grand ami de Classic Événements, est lui aussi venu saluer l'équipe enthousiaste et partager des moments conviviaux.
Paul Belmondo, Cyril Despres, Philippe Vandromme… tous se sont prêts de bonne grâce au jeu des selfies, des autographes, des échanges passionnés, avec une générosité et une simplicité qui n'ont échappé à personne.
Mention spéciale aussi à Maribel, qui a géré d'une main de maître l'accueil des invités tout au long du week-end… et qui a elle aussi fini sur une quantité impressionnante de photos.
Le rançon du succès !
Mais c'est sur la piste que s'est joué le plus fort des chapitres. Samedi soir.
Les phares jaunes s'allument. La pluie commence à tomber. Sur la ligne de départ, Cyril Despres prend le volant de la GT40. Antoine, lui, s'élance au volant de la Lola T70.
Tous deux affrontent des conditions rendues rapidement dangereuses : faible visibilité, aquaplaning, incidents en chaîne dans les autres équipages.
Malgré quelques frayeurs visibles dans le reportage vidéo consacré à Classic Événements — que chacun est invité à regarder pour ressentir l'intensité de l'instant — les deux pilotes parviennent à garder le contrôle de leurs bolides.
Pas de relais cette fois : la direction de course décide, avec raison, de brandir le drapeau rouge et d'interrompre l'épreuve pour éviter d'autres accidents.
Course écourtée, mais moment inoubliable pour tous ceux qui l'ont vécu de l'intérieur, casque vissé, yeux plissés sous la pluie.
Le lendemain, la météo ne s'améliore pas.
Dès le levier du jour, une pluie battante s'abat sur le circuit. Après concertation, l'équipage de la GT40 décide de ne pas prendre le départ. La voiture est précieuse, et l'équipe préfère renoncer que risquer de la voir abîmée dans des conditions aussi extrêmes. Un choix réfléchi, qui incarne aussi une autre forme de courage : celui de la sagesse. La Lola T70, en revanche, s'élance malgré la pluie.
Qualifiée à une superbe quatrième place — la meilleure qualification obtenue par l'équipe en quinze ans de présence au Mans Classic — elle franchit la ligne d'arrivée à une très belle dixième position sur 84 voitures engagées dans le plateau 5.
Un top 10 conquis avec bravoure, maîtrise et détermination.
Un peu moins haut que le podium décroché il ya deux ans, mais dans des conditions autrement plus difficiles.
Pour tous les invités, ce week-end aura été une plongée rare dans l'univers du sport automobile historique, à la fois exigeante et généreuse.
Un équilibre que les événements classiques semblent avoir trouvé naturellement.
On ne vient pas ici pour se montrer, mais pour vivre.
Versez du vibreur. Pour partager.
Et au moment de refermer la porte des loges, de quitter le paddock, chacun repart avec le sourire.
Un peu d'huile dans les veines, des souvenirs pleins la tête, et une seule envie : recommencer.